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Préserver et accroître la biodiversité

S’il est évident de maintenir les atouts actuels du parc, la volonté municipale est bien plus ambitieuse ; ici, la nature doit pouvoir reprendre ses droits et se développer sans interférence humaine.

Retrouver les pelouses calcaires

Le centre du site, composé des prairies les plus précieuses et d’une mosaïque de milieux, constitue un des espaces les plus intéressants en termes de conservation de la biodiversité. Il est proposé de le sanctuariser en supprimant tous les cheminements piétons. Les oiseaux précieux et nicheurs au sol, aujourd’hui dérangés par la fréquentation humaine, y retrouveront une oasis de tranquillité.

Les pelouses calcaires centrales, qui sont en train de disparaître par le développement d’une végétation invasive, seront rouvertes et les prairies parsemées de buissons, typiques du site, seront restaurées.

La Pie-grièche écorcheur, oiseau emblématique, nous fera peut-être un jour la surprise de fréquenter à nouveau les lieux !

La Pie-grièche écorcheur y construisit son nid jusqu’en 1989.

Étendre et pérenniser les mares périphériques

Le projet préconise la conservation, l’approfondissement et l‘extension des mares périphériques. Des remodelages seront réalisés pour créer des micro-bassins versants alimentant les zones humides.
Batraciens et libellules pourront désormais finir leur cycle de reproduction sur le site, sans que celui-ci ne s’assèche prématurément au printemps.

Gérer le cœur du site par l’animal

La présence de la ferme pédagogique de Rosny-sous-Bois, toute proche, permet d’imaginer des synergies entre le futur parc et l’espace animalier. La mise en place d’une gestion par les ruminants est donc envisagée, qu’il s’agisse directement de certains animaux de la ferme (moutons notamment) ou d’animaux rustiques (vaches écossaises par exemple), laissés en libre pâture, capables de survivre sans grande intervention humaine.

Les moutons pourraient pâturer librement et ainsi entretenir naturellement le site.