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La vidéoverbalisation, lutte contre les infractions au Code de la route

Une vingtaine d’infractions sanctionnables, avec une attention particulière au stationnement gênant.

Vous avez peut-être remarqué ces panneaux, installés en différents lieux de la ville pour signaler la mise en place de la vidéoverbalisation.

Des caméras sont installées près des lieux les plus sensibles et peuvent être utilisées pour verbaliser les usagers de la route. Un outil dissuasif qui réduit significativement les nuisances pour la bonne circulation – et la sécurité ! – de tous.

La caractérisation des stationnements gênants et très gênants donne lieu respectivement à une contravention de 2e classe (35 €) et de 4e classe (135 €).

Comment fonctionne la vidéoverbalisation ?

La procédure de vidéoverbalisation des infractions routières existe depuis 2008. Elle permet à un agent assermenté de constater sur un écran de contrôle une infraction au Code de la route filmée par une caméra de vidéoprotection implantée sur la voie publique.

L’image du véhicule en cause est capturée pour identifier sa marque et lire les numéros de sa plaque d’immatriculation. L’agent verbalisateur transfère un procès-verbal au Centre national de traitement de Rennes (CNT) qui adresse un avis de contravention au domicile du titulaire de la carte grise.

L’objectif de ces mesures est de lutter efficacement contre des causes majeures d’insécurité routière, notamment en agglomération, et d’influencer durablement le comportement des usagers de la route en les incitant au respect strict des règles du Code de la route, partout et tout le temps.

Contester une contravention dressée par vidéoverbalisation

Vous pouvez contester une contravention sur le site de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions.

Traitement des images enregistrées

Règles de conservation des images

Une sauvegarde de l’ensemble des images est faite par enregistrement numérique sur disques durs d’une capacité suffisante pour accueillir l’ensemble des données.
Le délai de conservation de cet enregistrement ne peut en aucun cas dépasser le délai de conservation fixé par les arrêtés préfectoraux, à savoir trente jours. Passé les trente jours, les données sont automatiquement écrasées par une nouvelle période d’enregistrement.

L’exercice du droit d’accès aux images

Toute personne intéressée peut s’adresser au responsable d’un système de vidéoprotection afin d’obtenir un accès aux enregistrements qui la concernent ou d’en vérifier la destruction dans le délai prévu. Cet accès est de droit.

Le droit d’accès aux images s’exerce auprès du directeur de la police municipale, au 60-66, rue Philibert-Hoffmann à Rosny-sous-Bois.