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La vidéoverbalisation, lutte contre les stationnements gênants ou très gênants

Près d’une soixantaine de caméras de vidéo-protection, installées près des lieux les plus sensibles, peuvent désormais être utilisées pour verbaliser les automobilistes. Un outil dissuasif qui réduit significativement les nuisances pour la bonne circulation de tous.

Vous avez peut-être remarqué ces panneaux, installés en différents lieux de la ville pour signaler la mise en place de la vidéo-verbalisation.

Implantés en décembre, ils ont déjà eu un impact positif sur le comportement des automobilistes, la police municipale ayant noté une diminution des infractions au code de la route ! L’essentiel à savoir sur ce nouvel outil permettant d’améliorer votre cadre de vie, en limitant notamment les stationnements gênants ou très gênants :

  • Près d’une soixantaine de caméras de vidéo-protection peuvent désormais être utilisées pour verbaliser les automobilistes. Elles sont implantées en des lieux stratégiques, un peu partout dans la ville, et notamment aux abords des commerces, écoles, lieux de culte, marchés, etc.
  • Leur but : permettre aux policiers municipaux de réagir de manière instantanée à un comportement gênant la circulation. L’opérateur vidéo du Centre de supervision urbain (CSU) doit cependant attendre 2 minutes de gêne pour verbaliser l’infraction.

Un exemple ? Lorsqu’un automobiliste indélicat s’arrête en « warning » dans une voie réservée aux transports en commun pour aller acheter son pain : sa baguette lui coûte 135,90 € (90 centimes pour le pain, et 135 € d’amende).

La caractérisation des stationnements gênants et très gênants se fait respectivement sur la base des articles R417-10 et R417-11 du Code de la route. Les premiers donnent lieu à une contravention de 2e classe (35 €), les seconds à une contravention de 4e classe (135 €).