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La Métropole du Grand Paris (MGP)

La Métropole du Grand Paris a été créée le 1er janvier 2016 et regroupe Paris, les communes de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et des Hauts-de-Seine, et 7 villes de la grande couronne limitrophes de ces départements. Soit 131 communes en tout.

Patrick Ollier, maire de Rueil-Malmaison, a été réélu président de la Métropole du Grand Paris lors du conseil métropolitain d’installation le 9 juillet 2020.

La Métropole du Grand Paris en quelques chiffres

  • 131 communes
  • 12 établissements publics territoriaux d’au moins 300 000 habitants
  • 7 millions d’habitants
  • 4 compétences
  • 209 élus
  • 1 représentant de la Ville de Rosny-sous-Bois : Jean-Paul Fauconnet (maire)

Les objectifs et compétences de la MGP

Elle a l’ambition de renforcer sa place dans le concert des grandes métropoles européennes et, à terme, mondiales, en exerçant de grandes compétences stratégiques.

Elle exerce 4 compétences dont certaines en complémentarité avec les établissements publics territoriaux :

  • la politique locale de l’habitat ;
  • la protection et la mise en valeur de l’environnement et la politique du cadre de vie ;
  • l’aménagement de l’espace métropolitain ;
  • le développement et l’aménagement économique, social et culturel.

Quel financement ?

La Métropole du Grand Paris ne lève pas d’impôts directement. Pour simplifier, ce sont les impôts des entreprises, auparavant perçus par les villes, qui lui sont intégralement reversés par ces dernières. Charge à elles, en contrepartie, de calculer le coût des compétences qu’elles transfèrent, afin d’être remboursées de la différence.
Pour Rosny, ce sont entre 8 et 10 millions d’euros qui sont reversés à la MGP.

Le SCoT : une vision partagée du devenir du territoire métropolitain

Le 1er arrêt du SCoT à été approuvé à 94,2 % lors de la séance exceptionnelle du conseil de la Métropole du Grand Paris, le 24 janvier 2022.

Le schéma de cohérence territoriale métropolitain (SCoT) est le document ensemblier de la stratégie métropolitaine, il incarne la vision partagée du devenir du territoire.

À ce titre, il doit servir de cadre de référence pour tous les documents de planification métropolitains (plan métropolitain de l’habitat et de l’hébergement, plan climat air énergie métropolitain, schéma d’aménagement numérique), et définir un ensemble d’orientations pour le développement et l’aménagement du territoire métropolitain.

  • Une compétence définie par la loi : la Métropole du Grand Paris exerce de plein droit, en lieu et place de ses communes membres, la compétence en matière d’aménagement de l’espace métropolitain, qui comprend notamment l’élaboration du schéma de cohérence territoriale.
  • Un document réglementaire : il doit être conforme au SDRIF (schéma directeur de la Région Île-de-France) et s’imposera, dans notre cas, au plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) du territoire Grand Paris Grand Est.
  • Un document politique : il porte une vision partagée du devenir de l’ensemble du territoire métropolitain.

Le SCoT en 2 min

 

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